⚫️ La promesse de Damon Galgut

⚫️ La promesse de Damon Galgut

⚫️ La promesse de Damon Galgut chez @editionsdelolivier

1986, en Afrique du Sud. Sur son lit de mort, Rachel Swart demande à son mari de lui promettre de léguer leur maison à Salome, leur domestique noire. Leur plus jeune fille, Amor est témoin de cette promesse qui la hantera pour les décennies à venir.

À travers les pages du roman se dessine l’histoire de la famille Swart. Rachel disparaît vite mais ses derniers mots hante l’histoire des Swart comme une mauvaise odeur dont on a envie de se débarrasser. Le père, Manie, est complètement détaché de ses enfants et reproche à sa défunte femme son retour à la religion juive. L’ainé, Anton, traîne sa colère avec lui, tandis qu’Astrid, la cadette semble superficielle et dépourvue d’humanité.

Et il y a Amor, la foudroyée. Quelle symbolique pour cette famille de protestants! Amor semble absente du monde, seule cette promesse semble la rattacher aux siens et la ramène dans la ferme familiale au fur et à mesure des funérailles des membres de la famille.

Écrire sur l’Afrique du Sud n’est pas une tâche facile lorsque l’on connaît l’histoire du pays, ses transformations, sa violence et son racisme. De plus, l’auteur adopte j’e écriture totalement éclatée comme pour symboliser l’explosion de cette famille aussi tarée qu’attachante. Il va plus loin encore en utilisant une narration plus qu’omnisciente. Le narrateur incarne tous les personnages. Même les figurants. Et interpelle parfois le lecteur.

D’ailleurs cet effet de style relègue parfois, selon moi, le cœur du roman au second plan, ce qui est bien dommage.

Un bilan plutôt mitigé pour ma première lecture pour le #bookclub du @prixbookstagram !

Et vous, vous l’avez lu ? Vous avez aimé ?

🫶


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