🎟 La loterie et autres contes noirs de Shirley Jackson

🎟 La loterie et autres contes noirs de Shirley Jackson

🎟 La loterie et autres contes noirs de Shirley Jackson chez @editionsrivages

Le nom de Shirley Jackson ne vous est pas inconnu si vous êtes adeptes de fantastique et d’horreur. Bien que Miss Jackson en elle-même ne soit plus tellement d’actualité — elle est décédée en 1965 — l’autrice est une référence pour bien des écrivains, dont Stephen King lui même.

La loterie est LA nouvelle qui a mis Shirley Jackson sur le devant de la scène. Parue en 1948 dans le New Yorker, la nouvelle a provoqué le plus grand nombre d’annulations dans l’histoire de la revue et l’autrice s’est vue ensevelie sous une nuée de courriers de lecteurs mécontents.

Qu’avait donc de particulier cette courte histoire d’une matinée estivale d’un petit village pour indigner tant d’Américains ?

Rien. Du moins, pour ceux qui apprécient la critique des vicissitudes de leur propre société. Car ce qui était en apparence la description de l’organisation d’une loterie dans un petit patelin de la Nouvelle-Angleterre vire à la satyre en se transformant en un récit méthodique et froid d’un lynchage annuel organisé.

Ceux qui parmi vous connaissent la mentalité américaine parviennent évidement à se projeter en 1948 et à imaginer la réaction des lecteurs. Une telle noirceur dans le pays le plus puissant du monde! Tant de critiques envers un pays qui a tant donné pour les siens! Le seul camp du bien devant le démon soviétique !

C’était trop pour l’Amérique.

Mais pas pour Shirley Jackson qui a fait son chemin dans l’histoire de la littérature. D’abord avec ces excellentes nouvelles. Très noires, mais où l’humour pointe souvent le bout de son nez.

L’écrivaine n’avait pas son pareil pour disséquer l’âme humaine et mettre à jour ses vices. Dans Trésor de famille, où l’on devine les bases du roman Hangsaman, l’on ressent la pression de l’université sur les jeunes filles de bonnes familles. Une pression telle qui mène le personnage principal de la nouvelle à la duplicité et à des actes condamnables.

Dans Quelle idée, c’est le mariage qui est mis à dure épreuve. Et si une pensée, une seule: celle de tuer son mari venait à se réaliser ? La première pensée en entraîne une autre,

Suite en commentaire sur instagram


Laisser un commentaire

%d blogueurs aiment cette page :